Pour ses 60 ans, Caprice des Dieux réinvente sa boite bleue. Le fromage ovale a fait appel à 12 duos d’artistes pour créer 60 emballages, en édition limitée et plein d’imagination.
Parmi ces artistes, des graffeurs, des maquettistes, des peintres ou des designers qui ont travaillé en binôme pour proposer des conditionnements créatifs en conservant le code couleur de la marque. Les styles sont différents, street art, flat design ou mosaïque, mais une cohérence qui demeure pour servir l’essence de Caprice des Dieux : depuis 60 ans, à 2 c’est mieux.
Proposée par l’agence Marcel, cette campagne est aussi reprise sous la forme d’une mosaïque sur la page Instagram de la marque @CapriceDesDieux. Pour les amateurs, un concours est mis en place pour tenter de gagner un tirage limité et dédicacé des artistes.
Si l’effet en magasin se fera sûrement ressentir par son esthétisme, l’adéquation avec le positionnement de la marque n’est pas immédiate. L’idée de base « A 2 c’est mieux » est entendable mais la mise en exécution avec ces binômes d’artistes peu connus du grand public semble moins logique d’un point de vue consommateur.
Il est également important de noter que ce genre d’activation n’est pas inédit sur la marché du fromage car une initiative du même genre avait été mené par la Vache Qui Rit en 2014.
Le parallèle entre ce travail en binôme d’artistes et le créneau habituel de la marque pourtant plutôt portée sur l’amour, le plaisir et le « caprice à deux », suffira-t-il a justifier cette initiative pour l’anniversaire de la marque ?
Les nouveaux packagings en édition limitée seront disponibles à partir de fin septembre en linéaires.
Sincèrement on ne peut pas comparer 1 nez rouge posé sur la Vache qui rit ou un traité pop-art réalisé par un artiste allemand de 80 ans à une opération sur 60 emballages différents faits par de jeunes artistes (grapheurs, tatoueurs …). Je pense que le rapprochement n’est pas pertinent , d’autant plus que depuis les année 80 cette marque lâche un peu + prise que Vache qui rit. Je ne pense pas qu’elle ait à surjustifier son action : c’est la fête dans le linéaire, et une relecture du passé de la marque (détournements packs depuis toujours) et une analyse plus fine ses valeurs (audace, espièglerie, clins d’oeil consommateurs) montre au contraire que c’est une idée plutot élégante qui s’autojustifie, notamment autour du chiffre 60. (60 ans) , avec un petit twist en 2e lecture qui est sur le duo d’artistes; Ca vaut le coup aussi de prolonger avec le chouette onglet de leur site internet;