Lors de l’édition 2016 de Roland Garros, notre Tsonga national a dû abandonner au troisième tour pour blessure. Comme à chaque défaite, le sportif a droit aux moqueries habituelles, celles imputables à son mauvais jeu d’acteur dans les publicités Kinder Bueno. Les répliques « une petite faim ? », « on partage? » lui collent à la peau.
Comme il l’a confié récemment au quotidien 20 Minutes, si ces blagues ont pu, au début, faire sourire le tennisman, tout en restant bon joueur, il les trouve à présent moins drôles. Surtout lorsqu’il a besoin de se concentrer pendant un match.
Association Bueno/Tsonga : pas qu’un intérêt financier
L’association avec le sportif dès 2010 est définitivement une bonne pioche pour Ferrero, propriétaire italien de la marque Kinder. Avoir le numéro un du tennis français comme ambassadeur de la marque a permis à Kinder Bueno d’être très présent à l’esprit des consommateurs, grâce notamment à la mauvaise performance scénique de Tsonga dans les publicités. Pour preuve, même les non-initiés du tennis peuvent facilement associer le joueur à la marque. D’après le magazine Stratégies, plusieurs millions ont été investis pour ces spots publicitaires.
L’intérêt pour le tennisman d’un tel sponsor n’a pas été que financier. Il est bien de rappeler sa participation depuis plusieurs années au projet solidaire de Kinder « Qui Court, Donne ! », qui vient en aide au Secours Populaire afin de financer l’accompagnement d’enfants vers les plaisirs du sport. D’ailleurs, Kinder fait toujours partie de ses sponsors mais l’athlète n’a plus tourné de spots publicitaires depuis un moment pour la marque, une vaine manière de se détacher de son image passée ?
Tsonga a retenu la leçon
Parmi les sponsors de Tsonga, on retrouve ses partenaires sportifs bien sûr (Adidas, Babolat) mais aussi extra-sportifs (Rolex, HYATT). Quant aux marques de produits de grande consommation, il n’a toujours pas tiré un trait dessus comme le montre ses récents endossements par Rexona (Unilever) et Capri-Sun (Coca-Cola Company).
Cette fois, la star de la balle jaune semble avoir retenu la leçon. Afin d’éviter d’éventuelles moqueries du public, il se contente à présent d’apparaître sur la publicité en jouant au tennis ou en prenant la pose sans trahir ses talents d’acteur.
Pour Rexona et Capri-Sun, ce type d’endossement est bien évidemment bénéfique pour l’image de la marque car Tsonga a une belle côte de popularité, surtout auprès des jeunes. Cependant, avec la sobriété de ces nouvelles publicités, les marques risquent de ne pas réussir à associer de manière impactante leur marque au joueur comme a su le faire Kinder par le passé…
Pour Tsonga ces nouvelles associations sont parfaites, il continuera à toucher ses cachets publicitaires sans qu’on puisse un jour lui dire « mets du Rexona ! » ou « bois ton Capri-Sun ! » L’heure est au changement de balle.
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