Alors que les calendriers de l’Avent sont sacrifiés à – 50 %, plusieurs marques ont eu l’idée (bonne ou mauvaise) de créer leur calendrier de l’après. Lutti s’est intéressé à la licence des Lapins Crétins pour proposer son offre. A partir du 25 décembre et pendant 9 jours, les gourmands pourront déguster 28 bonbons et chocolats. Les cases vont du 25 au 33. Pourquoi le 32 e t le 33 ? Pourquoi 9 jours ? La marque laisse en suspend beaucoup de questions. Elle recommande le prix de vente de 8,95 euros pour 270 g de sucrerie Made in France (14 bonbons, 4 guimauves et 10 palets choco croquants).
L’association avec les Lapins Crétins n’est pas un hasard. Dès 2013, les léporidés idiots d’Ubisoft ont publié un livre intitulé » Le calendrier de l’après des lapins crétins
Purement opportuniste, cette initiative permet à la marque de se démarquer des autres marques très installées sur le marché, en particulier Ferrero, avec Kinder. Car Lutti ne propose pas de calendrier de l’Avent.
Plus filou, dans un tout autre budget et sur un autre circuit de distribution, c’est le site e-commerce d’unepetitemousse.fr, spécialiste de la bière, qui propose sa version du calendrier de l’après à 79 euros. Numérotés de 1 à 25, les niches accueillent chacune une bière de 25 ou 33 cl différente chaque jour. On imagine très bien que le commerçant cherche ici à liquider son stock de calendriers de l’Avent invendus en justifiant que les jours indiqués sont ceux de janvier. Or aucune allusion n’est faite au mois, ni à l’année. L’entreprise peut donc le vendre pour l’Avent… et l’après. Voire même dans un an ;-).
En attendant, cette idée de mettre sous le sapin des calendriers de l’après pourrait soulager les derniers retardataires qui n’ont pas fini leurs achats de Noël.
Cette tradition chrétienne du calendrier de l’Avent est née au XIXe siècle. Pendant l’Avent, période qui précède l’arrivée du Messie, on distribuait aux enfants des images en liens avec la religion pour les faire patienter. La coutume a pris l’aspect du calendrier avec ses 24 fenêtres à partir de 1920. Quant au chocolat, il n’a fait son apparition dans les calendriers de l’Avent qu’en 1958.