Marketing PGC

Un mois une marque : Charal

Ce n’est pas souvent que j’ai l’occasion de parler d’une marque emblématique de la grande consommation qui soit de mon âge. Charal a en effet vu le jour en 1986. En à peine 30 ans, la marque s’est faite accepter dans le réfrigérateur (ou congélateur) de plus d’un foyer français sur deux.

Elle est née d’une innovation packaging : l’hebdopack. A l’époque, cet emballage plastique hermétique et opaque est une révolution. Il permet de conditionner la viande sous vide pour permettre une conservation pendant 21 jours, sans perturber le processus de maturation. Car « contrairement à ce que la plupart des consommateurs pensent, une viande est meilleure lorsqu’elle a pris le temps de maturer, explique Stéphanie Berard-Gest, directrice marketing de Charal. Préférez donc une dégustation de votre produit Charal au plus proche de la date de consommation (DLC). »

Succession des logos Charal depuis 1986

87 % de notoriété

Grâce à son innovation l’entreprise choletaise a sû bâtir la marque de viande de référence, alors même qu’elle n’est présente que sur le segment de la viande de boeuf. Elle arrive en tête, avec 87 % de taux de notoriété assistée, devant ses concurrents Bigard, Socopa(du même groupe que Charal) et Tendre et plus(Elivia). Depuis ses débuts, elle est présente en frais et surgelés. Sur les deux cents références que compte son portefeuille produits et le milliard d’euros de chiffre d’affaires, l’activité est à peu près équilibrée entre les deux marchés. Pour garantir le niveau de qualité, les huit sites de productions répartis sur la France, en fonction des bassins d’élevage, sont tous spécialisés. C’est d’ailleurs elle qui produit tous ses produits, les sauces comprises.  La marque détient ainsi 30 % de part de marché en surgelé et 10 % en boucherie poids fixe (MDD : 55 %, hors no name).

En trente ans la marque n’a cessé d’innover. Elle a ainsi été la première à proposer un burger frais micro-ondable en 2005, avec là aussi une innovation packaging : la grillbox. Chaque année, plus d’une vingtaine de nouveaux produits sont introduits sur les deux marchés. A la rentrée 2015, et pour la fois, la marque présente une gamme de viande fraîche avec une fenêtre laissant la visibilité sur la viande.

Bavette : 2 x 130 g PMC : 7,60 € .
Faux filet : 1 x 250 g PMC : 6,80 €.
Rumsteck : 2 x 140 g PMC : 7,50 €.
Entrecôte : 1 x 250 g PMC : 7,80 €

Celle qui longtemps protégeait la viande de la lumière pour sa conservation, la cachant du regard des clients, a développé un emballage qui lui permet de conditionner une nouvelle gamme premium : La sélection normande. Quatre codes classiques sont présentés : bavette, faux-filet, entrecôte et rumsteck sont proposés en race normande uniquement et origine France certifiée. Pour accompagner ce lancement, Charal a développé des repères pour pouvoir apprécier le goût du morceau que le consommateur s’apprête à acheter. Chaque produit est ainsi évalué selon trois curseurs : persillé, jutosité et intensité de goût. Une initiative qui correspond tout à fait à la démarche de simplification des intitulés à  l’échelle de la boucherie trad. Encore faut-il qu’il y ait de vraies différences entre les morceaux proposés – tous les curseurs semblent ici à des niveaux proches – ou que les termes parlent aux consommateurs. L’accent est également mis sur la maturation optimale des pièces vendues. Avec l’essor des caves à maturation au rayon boucherie traditionnelle, les clients sont de plus en plus au fait de cette pratique, mais leur éducation reste une des priorités de la marque.

Plus de 10 ans de Humm… Charal !

Fin 2015, 40 jours d’animation sont prévus dans 10 grandes villes de France avec l’Atelier Charal.

Charal renouvelle de septembre à novembre ses Ateliers. Inaugurés en 2013, ces rendez-vous visent à informer les consommateurs sur la façon de consommer la viande de boeuf, distinguer les morceaux, etc. Après un an d’absence, les ateliers reviennent. 40 jours d’animation sont prévus dans les centres commerciaux de 10 grandes villes françaises. Lors de ces rencontres avec les consommateurs, la marque met en avant ses bouchers (500 sur les 3000 salariés de l’entreprise).

La communication a également été l’un des facteurs clés du succès de la marque. Dès 1993, Charal est la première marque de viande à communiquer en sponsorisant le trimaran d’Olivier de Kersauson pour le Trophée Jules Verne. Elle détient aujourd’hui 16 spots publicitaires, depuis son apparition sur le petit écran en 1997. Celle du guépard, en 2004, reste pour l’heure la plus emblématique. On lui doit l’hymne « Humm Charal ».

Cadeau

Charal est partenaire de ce billet et met en jeu un superbe lot :

Un set de couteaux de cuisine + une « boîte à humm ».

Pour tenter de remporter ce lot d’une valeur de 120 euros, répondez en commentaire à la question suivante :

Quel produit à base de boeuf imagineriez-vous pour la marque ?

Le gagnant sera tiré au sort parmi les répondants. Pas de bonnes ou de mauvaises réponses, que des participants avec une chance de gagner. Le jeu se limite aux personnes résidant en France Métropolitaine et prendra fin le 30 septembre 2015.

A vos claviers !

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