La magie du blanc ! Voilà ce qui vient à l’esprit des Français lorsqu’on leur parle d’Email Diamant. C’est le résultat d’un matraquage réussi de son slogan lors de campagnes télévisées. Pourtant cette année, Email Diamant change son fusil d’épaule et profite de son 121ème anniversaire pour basculer vers le digital.
Tout à commencé le 6 août 2014, Email Diamant lance sa page Facebook, son premier pas dans le digital et elle le fait bien.
Une stratégie digitale digne des plus grands, grâce notamment à une régularité dans les publications (0.8/jour), une interaction importante (>1000 personnes en parlent), des jeux concours (le jackpot Email Diamant vous permet de jouer et gagner des places pour la comédie musicale Le bal des vampires), ainsi qu’une qualité dans les histoires racontées qui lui vaut un taux d’engagement très important (11,8%). Pour rappel le taux d’engagement, est le pourcentage de fan qui participe à la vie de la page.
Aussi, trois mois après sa création, la page compte plus de 10 000 fans, de quoi affoler les compteurs.
Ce lancement sur Facebook a été suivi d’une refonte complète du site internet, beaucoup plus simple et interactif, ainsi que du lancement de leur chaine YouTube. L’idée ici est de créer un contenu unique (TV et web) diffusé sur les deux canaux, afin de maximiser la rentabilité, et surtout d’étendre la portée de la campagne. Encore une fois, c’est un pari réussi puisque la dernière publicité de la marque (ci dessous), sortie début octobre, comptabilise déjà plus de 1,6 million de vues sur YouTube. Un contenu drôle, et surprenant, la clé de la viralité.
Cette stratégie plurimédias commence déjà à payer pour la marque, puisqu’elle affiche une croissance de 1,3% en septembre 2014 (CAM, HM+SM, IRI) au vu de sa croissance digitale on peut s’attendre à ce que cela continu.
La marque reconnue par 88% des Français pour sa blancheur, n’a rien a envier aux les géants de l’hygiène auxquels elle fait face : Signal (Unilever), Colgate (Colgate Palmolive) et Oral B (Procter & Gamble). Elle prouve que l’on peut être le petit n° 4 sur le marché français et se donner les moyens.