C’est un comble ! Ils ne fabriquent pas eux-mêmes leurs produits, mais se lancent dans la réalisation de leurs propres spots de publicité. Dans le « studio » de la Bananeraie (une pièce spécialement décorée pour l’occasion), les vidéos sont tournées façon « FaceCam », à la manière de Caméra Café ou des vidéos de Norman.
Pas de grands shows avec cascades et effets spéciaux, Michel et Augustin a misé sur la simplicité et sur son ton décalé habituel. 6 spots de 20 secondes faisant chacun la promotion d’un de ses produits-phares : « l’INCROYABLE vache en pot », « l’INCROYABLE vache à boire », ou encore « les SUPER cookies cœur fondant ». Pas d’acteurs non plus, puisque la marque met en scène l’équipe Michel et Augustin elle-même !
Quelle que soit la gourmandise-star du spot, le scénario reste identique :
Les trublions se présentent, montrent le produit, puis > c’est nous qui l’avons faite >> elle est trop bonne >>> très très bonne >>>>> goûtez-la >>>>>> et dites nous ce que vous en pensez sur MicheletAugustin.com !
Le tout ponctué de Wow ! plus ou moins naturels du public.
Revirement de situation
Les autoproclamés « spots de la décennie » feront plus de 600 passages sur BFM TV et seront diffusés dans 837 salles de cinéma jusque début septembre. Un revirement de situation étonnant, puisque Michel et Augustin, il y a quelques mois encore, revendiquait ne pas utiliser les canaux de publicité habituels pour « ne pas faire comme tout le monde », privilégiant plutôt le bouche à oreille et l’organisation d’événements originaux comme les soirées Portes ouvertes ou une Nuit à la belle étoile.
Même si le ton décalé, la spontanéité et l’originalité Michel & Augustin sont comme toujours au rendez-vous, on ne peut qu’être déçu. Connaissant les talents marketing de l’équipe, on aurait pu s’attendre à mieux. Mais cela prouve bien qu’être publicitaire, c’est un métier ! Et vous, qu’en avez-vous pensé ?
Bonjour !
Merci pour votre article. Notre 1ère campagne TV EVER a été un projet FOU pour toute la tribu.
Et en effet, 100% home made.
Quant à nos recettes, une petite précision s’impose. Au début, nous concoctions nous même les petits sablés ronds et bons dans la petite cuisine du petit appartement d’Augustin dans le 18ème arrondissement de Paris. Puis direction la boulangerie et le laboratoire pour que nous puissions fabriquer plus et suivre la demande grandissante. Tout était encore fait à la main.
Plus tard, nous nous sommes en effet posé la question à savoir si nous souhaitions fabriquer nous même nos produits ou si nous préférions passer par un partenaire fabricant.
Il existe en France de véritables talents de production. Pourquoi ne pas travailler avec eux ? Aujourd’hui nous sélectionnons nos partenaires fabricants avec la plus grande exigence qualité. Nos partenaires ont un excellent savoir-faire. Ils sont capables de répondre à nos besoins de production et nous partageons des points communs forts : la qualité, le respect de la recette, la complémentarité des métiers…
Ce changement de modèle économique a été une étape très importante dans notre histoire. Ça a été un vrai changement dans notre façon de travailler. Nous, les trublions de la Bananeraie, nous sommes concentrés sur ce que nous savions faire de mieux : la conception et la réflexion sur les recettes, raconter notre aventure en temps réel et vendre nos produits.
N’hésitez pas à venir à la Bananeraie si ça vous tente.
Belle journée,
Charlotte.
Bonjour Charlotte,
Merci pour ton commentaire et pour ces petites précisions sur l’histoire de la grande aventure Michel & Augustin ! Cela avait déjà été abordé dans un article « Un mois, une marque », en avril. Si ça t’intéresse, je t’invite à le consulter en cliquant sur le lien suivant : https://www.marketing-pgc.com/2014/04/14/un-mois-une-marque-michel-et-augustin-une-marque-qui-fait-sourire/.
Notre article ne remet absolument pas en cause la qualité de vos produits, dont nous sommes de vrais fans !
Bonjour…
Je trouve scandaleux de spolier les consommateurs en essayant de donner une image de fabriquant alors que La marque ne fabrique rien!! Ils sous-traitent les productions par des usines existantes qui fabriquent déjà des produits équivalents souvent sous d’autres marques.
Je trouve le développement de la marque remarquable et méritant seulement faut assumer de ne posséder qu’un concept marketing un nom et des recettes mais aucune unine…
Merci Pinault pour la pub…
Bonjour,
C’est une caractéristique assez forte de Michel & Augustin que l’on retrouve souvent dans l’univers des PGC. Voici d’autres exemples qui sous-traitent tout ou partie de leur Production : Bjorg, les raviolis Panzani, les glaces Milka, etc. et la liste est (très) longue.
Cordialement.
Amaury Beautru