C’est un évènement sportif et social planétaire. La coupe du monde 2014 a démarré et va scotcher la plupart des Français sur leur canapé pendant 4 semaines. Nielsen s’est alors intéressé aux habitudes de consommation des spectateurs lorsqu’ils visionnent un match. Premier constat, plus on est jeune, plus on grignote. Près de 3/4 des moins de 25 ans grignotent, contre 50 % pour les 35-40 ans, voire un tiers pour les plus de 60 ans.
Sur les deux dernières coupes, seulement quatre familles de produits ont été fortement impactées par l’événement :
- les boissons sans alcool,
- les bières,
- les glaces et
- les produits apéritifs salés (chips, biscuits…)
Pour les boissons sans alcool, cette surconsommation s’élève à 23% et à 15% sur les chips. Nielsen modère cependant ces résultats en précisant que d’autres effets indissociables influencent la consommation. « En juin 2006 et 2010 de forts pics de chaleur ont largement favorisé les ventes de bières, de chips et de soft drinks… des mois qui se sont avérés excellents pour ces catégories lorsqu’on compare les périodes estivales des dix dernières années », précise Loïc Danel, compte-clé chez Nielsen.
Pourcentage de sondés déclarant consommer des produits devant les matchs
Mieux vaut 3 degrés en plus que 3 buts de la France
Nielsen révèle également que la performance de notre équipe nationale joue moins sur la consommation que des degrés en plus.
En clair, ce n’est pas le beau match des bleus hier qui va nous sortir de la crise, mais ce n’est pas une raison pour autant de ne plus les supporter.
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