Le 1er avril approche, et Carambar rêve de reproduire le buzz que l’annonce de l’arrêt de ses blagues avait provoqué l’an dernier (Cf. La fin des blagues Carambar). Avec l’aide de l’agence Fred&Farid, la marque avait augmenté ses ventes de 10% grâce à sa campagne virale.
Cette année, la marque s’est mis un défi original : traverser l’Atlantique et faire rire les Etats-Unis. Jusqu’au 27 mars (demain), Carambar propose à ses consommateurs, fans et compatriotes de voter pour le défi ultimes à relever. Trois propositions sont faites : faire rire une star d’Hollywood, faire rire un maximum d’Américains, et faire rire un stade américain.
Pour soutenir son opération, Carambar s’est associé à la nouvelle génération du rire, celle qui s’est faite connaître par le web, en la personne de Bapt, du duo Bapt & Gael, plus connu sous le nom de leur ancienne formation : 10 minutes à perdre. L’ambassadeur a déjà commencé sa tournée à la rencontre des anonymes et célébrités françaises pour récolter leur soutien, avant d’aller relever lui-même une série de défis outre-Atlantique et l’ultime défi déterminé par les internautes. Pendant deux semaines, il fera l’objet d’un « real-time documentary » ce qui signifie que ces aventures aux pays des cowboys sera retransmise quasiment en direct et donc sans filet.
Derrière cette idée se cache un dispositif bien huilé, orchestré à nouveau par l’agence Fred&Farid. Comme l’an dernier, l’opération est rapide. Carambar n’a mis en place son teasing que la veille de l’annonce de l’évènement, et le suspense ne durera pas plus de deux semaines. Cette marque au fort capital sympathie, et ce à travers les différentes générations qu’elle côtoie depuis 60 ans, sollicite pendant trois jours le soutien « moral » de ses compatriotes, et ça marche ! En douze heures à peine, Carambar a obtenu près de 12000 soutiens à l’aide de son buzzer, virtuel ou réel. En sollicitant l’aide des Français, la griffe de Mondelez s’assure un relais important, notamment sur les réseaux sociaux grâce au hashtag #goodluckcarambar.
Moins engageant que la révélation de l’an dernier, la marque a de nouveau trouvé un thème qui fédère et mobilise les Français. Les témoignages et contributions sont déjà nombreux. Elle prend tout de même un risque important, celui de l’instantané, et celui de ne pas remplir son défi ou de ne pas satisfaire les Français à la hauteur de leur mobilisation.
L’opération pourrait très bien tourner au bad buzz. Si l’opération venait à ternir l’image des Français aux Etats-Unis par exemple, les Français pourraient se retourner contre la marque. Qui sait … peut être la prochaine blague Carambar !