La consommation d’insectes est l’avenir de l’alimentation humaine ! Très nutritive, avec un apport en protéines supérieur à la viande, pauvre en graisse et très peu énergivore, les insectes sont l’alimentation de demain. Seulement voilà, si à travers le monde 3 milliards d’êtres humains en consomment, ce n’est pas encore le cas en France.
Sur le papier, les vers, criquets, grillons et autres hexapodes ont tout pour plaire et répondent aux tendances écologiques et nutritionnelles. Les Français seront-il prêts à passer le cap ? Pour l’instant, l’accessibilité du produit ne leur est pas simplifiée : Internet et certaines épiceries fines sont leurs seules opportunités. Un acteur vise cependant à démocratiser la vente d’insectes en grande distribution et s’apprête à franchir la porte d’un premier Carrefour.
« Cela fait trois ans que Micronutris a été créé, explique Cédric Auriol fondateur de l’entreprise toulousaine. Après deux ans de recherche et développement nous sommes aujourd’hui capables de produire 1 tonne d’insectes par mois et objectivons 10 tonnes mensuelles à la fin de l’année 2014″. L’entreprise a privilégié l’élevage de grillons et de vers de farine, des espèces que l’on retrouve naturellement sur l’Hexagone et qui sont donc tout à fait adaptées à notre environnement, climatique notamment.
La marque testera très prochainement un assortiment de sept références. Six références prendront la forme de biscuits réalisés avec de la poudre d’insectes, dont trois salés et trois sucrés. L’autre référence présente l’insecte entier aromatisé, et est destiné à une consommation à l’apéritif. Autre frein à la consommation, son prix. Vendu entre 5 et 10€ pour 160 g de biscuit, le prix de vente consommateur a de quoi décourager les curieux.
D’ici 3 ans, le producteur espère réaliser des économies qui lui permettront de baisser son prix d’environ 15 %, de quoi s’aligner avec le prix au kilo d’une viande haut de gamme en circuit bio.
« Nous recevons très régulièrement des sollicitations de la grande distribution, de magasins indépendants ou de centrales. Ne connaissant pas encore les besoins des Français, notre test au Carrefour Labège nous permettra de mieux y répondre. De plus notre capacité de production ne nous permet pas encore de référencements nationaux. » conclue Cédric Auriol.
Nous sommes un groupe d’étudiants et le marché des insectes comestibles nous intéresse. cependant la cible n’est pas prédéfinie pouvez-vous nous éclairer sur le sujet ?
Cordialement.