A l’instar des enseignes spécialisées (produits culturels, prêt-à-porter, etc.), les grandes surfaces alimentaires se sont lancées sur le marché juteux des cartes cadeaux. Système U, par exemple, a lancé la sienne en 2010.
En 2013, l’indépendant en a vendu 90 000, pour un chiffre d’affaires de près de 3 millions d’euros. En croissance de près de 30 % en un an.
L’avantage de proposer une carte cadeau (pour le distributeur) est triple :
- Les ventes additionnelles. 37 % d’après les magasins U. Comprenez : lorsqu’il utilise sa carte cadeau, le bénéficiaire rajoute 37 % de sa valeur pour réaliser son/ses achat(s). Cela représente plus d’un million d’euros de ventes additionnelles sur l’année dernière pour les magasins U.
- L’avance de trésorerie supplémentaire. Les acheteurs de la carte payent le montant au passage en caisse (32 euros en moyenne), et le « cadeau » n’est retiré que plus tard, voire beaucoup plus tard, voire …
- Elles rapportent gros lorsqu’elles sont perdues. Combien de propriétaires de carte cadeau ont égaré ladite carte ? Combien l’ont retrouvé après sa date limite de validité ? Ce taux reste confidentiel qu’il s’agisse de carte cadeau d’enseigne, ou de box cadeau type Smartbox ou Wonderbox. Certains, dont on pourrait remettre en cause la sincérité, annoncent un taux de non retour de 2 à 4 %. D’autres prétendent qu’au moins 80% des box sont utilisées. En 2011, une étude réalisée par le cabinet de conseil TowerGroup avait indiqué que 41 milliards de dollars de bon-cadeau n’avaient pas été utilisés en 6 ans aux Etats Unis.
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