A l’ère de la dématérialisation, il est pourtant un bien que nous utilisons au quotidien. Sous forme scripturale, divisionnaire ou fiducière elle nous sert chaque jour pour acheter. Il s’agit de la monnaie. Celle qui nous intéresse aujourd’hui est la monnaie divisionnaire (les pièces) mais surtout la monnaie fiducière (billets). D’après une récente étude menée par l’université d’Oxford pour le compte de Mastercard à l’échelle européenne, il y aurait en moyenne 26 000 souches de bactéries par billet de banque.
TNS Sofres s’est alors intéressé à l’image qu’ont les Européens de l’hygiène de leur monnaie. Pour 50% des Français, l’argent est l’objet le plus sale devant les rampes d’escalators (29%), les terminaux de paiement (16%) et les livres de bibliothèque (6%). La moyenne des 15 pays sondés se trouve elle à 57%.
D’après les statistiques, nos euros seraient plus propres que les autres monnaies nous entourant. La Couronne serait particulièrement chargée en bactéries, qu’il s’agisse de celle du Danemark (> 40 000 bactéries) ou de la Suède (39 600 bactéries). La raison est plutôt évidente. Les euros sont une monnaie moderne alors que la Couronne, le rouble ou encore le franc suisse sont des monnaies qui circulent depuis plus longtemps.
La disparition de nos pièces et de nos billets rendrait-elle notre argent moins sale ? Pas sûr. Et si comme 16% des Français le pensent, les terminaux de paiement (Carte bancaire) étaient encore plus sales ? Bizarrement Mastercard n’a pas étendu son étude à ces terminaux. Le paiement par mobile devrait mettre tout le monde d’accord. Certes, il y a toujours des bactéries sur nos téléphones, mais ce sont les nôtres.
Pour ceux que cet article aurait traumatisé et qui ne regarderont plus jamais un billet comme avant, sachez que les billets les plus récents et les plus propres ne contiennent QUE 2 400 souches de bactéries. Et si vraiment vous êtes maniaque, les tous derniers billets de 5€ de la série « Europe » sont en circulation depuis hier et ne doivent pas encore être trop contaminés.
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