Sur mobile toujours, le groupe Casino innove avec 2 techniques sur le mcommerce : l’application mCasino NFC et le « mur de commande ». Les premiers magasins à pouvoir profiter de cette première technologie seront Belles Feuilles (Paris 16ème) puis Lyon, dès ce mois. Les détenteurs de tout types de Smartphones pourront en rapprochant celui-ci du produit ciblé, obtenir des informations complémentaires, du contenu divers, et ajouter l’article à leur panier virtuel. Cet usage est permis grâce à la technologie NFC (Near Field Communciation) qui équipera un smartphone sur deux d’ici à 2015 d’après les estimations. Cette technologie compte parmi les plus prometteuses des années à venir, d’après le cycle des technologies emergeante des Garner). L’enseigne estime que cette technique permettra de gagner en rapidité, en simplicité et de personnaliser le « contact » client. Un comble pour une technologie sans contact. Ce dispositif sera très vite complété du « Mur de Commande » dans le magasin test de Lyon. Comme Tesco l’a fait dans le métro Coréen, Casino souhaite développer des linéaires virtuels en 2 dimensions dans les endroits fréquentés comme les transports en commun. En attendant votre bus, vous pourrez à l’aide d’un scanneur de QR Code ou de la technologie NFC, commander les produits exposés et vous les faire livrer par la suite.
Deuxième point de développement du groupe de distribution, cette fois ci non pas sur un axe de nouvelle technologie, bien au contraire, il s’agit plutôt d’un retour aux fondamentaux. Quittons le marketing pour la logistique. La Franchise d’indépendants Franprix revoit son canal d’acheminement en affrétant une péniche pour ces livraisons sur Paris. Une démarche baptisée « Franprix Entre en Seine« . Chaque jour, une péniche achemine 450 palettes dans 26 conteneurs depuis Bonneuil sur Marne et jusqu’aux pieds de la tour Effeil. Les marchandises sont ensuite redirigées vers la centaine de points de vente Franprix dans la capitale. Cette technique inaugurée le 1er octobre permettra l’économie de 450 000km parcourus en camion et une réduction du CO2 de l’ordre de 37% sans compter l’allègement, certes modeste à l’échelle de la capitale, du trafic routier.