Qu’il s’agisse de régime alimentaire ou de considérations environnementales, les marques de distributeurs (MDD) ou marques nationale (MN) développent leurs gammes autour d’axes différenciant s’adressant à une partie minoritaire de la population mais qui laisse présager de forts potentiels.
C’est le cas des produits sans gluten.
Sans vouloir entrer dans les détails médicaux des malade de Coeliaque, il est important de signaler qu’aujourd’hui 500 000 français sont contraints à un régime sans gluten très contraignant et 80 à 90% ne sont pas encore diagnostiqués. Le gluten est une protéine présente dans de nombreux céréales telles que le blé, le seigle, l’orge … et est présent dans tous leurs dérivés or ceux ci constituent la base de l’alimentation de nombreux foyers français.
Côté marques nationales, Allergo maintien son leadership avec 40% des PDM. Gerblé orienté sur la nutrition et les régimes alimentaires, s’est diversifié courant mars 2009 et organise aujourd’hui, sur son site internet dédié, une communauté autour des régimes sans gluten qu’offrent ses 25 produits avec des conseils et échanges. De son côté, l’italien Shär qui totalise tout comme Gerblé 30% des PDM. Il a fait le choix d’investir le segment il y a 25 ans et propose aujourd’hui près de 80 références de 7,7€ à 90 cents. (voir catalogue et remboursement par références).
Et oui remboursement, car comme pour toute prescription médicale, les régimes sans gluten, une fois diagnostiqué par un professionnel, sont partiellement remboursables par la sécurité sociale à hauteur de 33,56€ par mois pour les moins de 10 ans et 45,74€ pour les plus de 10 ans. Un facteur qui ne peut qu’encourager les initiatives des industriels qui savent leurs clients indemnisés et ne manquent pas de communiquer sur cet aspect tout en facilitant le remboursement.
Ces produits historiquement distribués dans les magasins spécialisés en sont à leurs premiers pas dans le monde de la grande distribution. Cependant avec des prix 30% inférieurs pour les MDD et un potentiel impressionnant du fait des lacunes françaises à diagnostiquer la maladie, le marché promet de continuer sa folle progresssion comme il nous l’a montré en 2009 générant 6 millions d’euros contre 3,5 l’année précédent.